1. |
Je pars
03:31
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Je pars
(Auteur : Yves Lécuyer; compositeur : Yves Lécuyer)
Je suis un homme, je m’entête, je veux être plus fort que toi
C’est plus fort que moi, c’est comme ça
Dans la vraie vie, l’amour vaut rien
Quand t’as même pas une cenne d’amour-propre
Je le vois, je m’acharne, mais qu’est-ce que tu me prêches
Il n’y a rien qui m’empêche de partir d’ici
Je veux pas rouler sur l’or, juste dans un meilleur char.
Wouhouhou, wouhouhou, wouhou
Hou hou hou
Wouhouhou, wouhouhou, wouhou
Hou hou hou
J’ai compris, le coin, c’est comme le fond de ta poche
Mais moi j’ai rien dans les miennes, c’est poche
Je suis au bout du rouleau, pis ben à veille d’être au bout du tien
Je le sais que tu le sais, c’est toi qui a la chienne de tout laisser tomber,
Ben laisse tomber!
C’est moi qui pars, mais c’est toi qui me quittes
J’aimerais te le rappeler
Wouhouhou, wouhouhou, wouhou
Hou hou hou
Wouhouhou, wouhouhou, wouhou
Hou hou hou
Wouhouhou, wouhouhou, wouhou
Hou hou hou
Wouhouhou, wouhouhou, wouhou
Hou hou hou
Allez ma belle, dis-moi que t’embarques
Dis-moi que tu t’en crisses de ta job de marde
Que ta famille, tu vas la revoir
Que c’est pas si loin que ça en fin de compte
Que tu t’es trompée, que tu veux y aller
Lève-toi la tête, regarde-moi
Lève-toi la tête, regarde-moi
Lève-toi la tête, regarde-moi
Wouhouhou, wouhouhou, wouhou
Hou hou hou
Wouhouhou, wouhouhou, wouhou
Hou hou hou
Wouhouhou, wouhouhou, wouhou
Hou hou hou
Wouhouhou, wouhouhou, wouhou
Hou hou hou
Je pars, hmm
Je pars, hmm
Je pars, hmm
Je pars, hmm
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2. |
Je veux pas le savoir
03:24
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Je veux pas le savoir
(Auteur : Yves Lécuyer; compositeur : Yves Lécuyer)
Éteins donc les lumières, c’est entre toi pis moi
Prends-toi une bière, assis-toi dans le sofa
Est partie, qu’est-ce que tu veux que je te dise
A pris ses cliques, j’ai pris des claques, tout ça avant que je dégrise
M’en va pas te faire dessin, mais moi pis le gros Bill
On s’est brossé une fresque, c’était pas de l’art subtil
Mais ça été la goutte qui a fait déborder la vase, ça l’air
Pis plus j’avance, plus je m’enlise
Ça me rentre pas dans ma tête de sable pourquoi elle voudrait s’en aller
C’est que j’ai pas le goût de recommencer
Non, non j’veux pas le savoir qu’est-ce que t’en penses
Non, non j’veux pas le savoir
Je pensais jamais m’ennuyer d’elle,
Mais ça fait deux semaines que je mange mes bas,
Ça manque de pigment, pourtant, tu me connais,
Je suis pas du genre à me laisser pâlir, mais là je pâlis, je pâtis
Mais t’as connais, ça prend juste une broutille pour que ses nerfs s’éparpillent
Mais elle finit toujours par revenir
Mais là m’man, j’suis plus sûr, mes textes sont sans réponses
Mes appels sonnent dans le vide
Ça me rentre pas dans ma tête de sable, pourquoi elle voudrait s’en aller
C’est que j’ai pas le goût de recommencer
Non, non j’veux pas le savoir qu’est-ce que t’en penses
Non, non j’veux pas le savoir
Non, non j’veux pas le savoir qu’est-ce que t’en penses
Non, non j’veux pas le savoir
Interlude
Bon, bon, bon, bon, tu vas pas me faire la morale
Tu vas me faire à croire que c’est moi l’ostie de sale
Qu’il va falloir que j’arrête de boire pis que je l’écoute quand elle me parle
Ben voyons m’man, qu’est-ce que tu connais aux femmes
Non, non j’veux pas le savoir qu’est-ce que t’en penses
Non, non j’veux pas le savoir
Non, non j’veux pas le savoir qu’est-ce que t’en penses
Non, non j’veux pas le savoir
Qu’est-ce tu veux qu’un gars y fasse
J’ai mis mon plus beau masque
Je me suis excusé pis j’ai promis de pas recommencer
Parce que tu vois, ma tête de sable
Elle coule, pis elle arrête pas de couler
Pis j’ai pas le goût de recommencer
J’ai vraiment pas le goût
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3. |
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Juste un peu moins longtemps
(Auteur : Yves Lécuyer; compositeur : Yves Lécuyer)
Je sommeille mal en intervalle, je m’éveille, je veille
Les heures se mélangent, les minutes se confondent
Je veux dormir un peu plus longtemps
Je m’exhume le corps de sous les draps
Pour l’embaumer encore de beaux vêtements, momifiant
C’est même un peu épeurant
Je me ressuscite l’esprit d’un café noir
Ça fait pomper le cœur juste un peu plus fort
Le sentir se battre, c’est apaisant
Dormir juste un peu plus longtemps
Dormir juste un peu plus longtemps
Je me tue à job littéralement
Je vais y laisser ma peau, cellule après cellule
La lassitude au travail, c’est criminel
Je suis pressé, pressé par le temps
Les tictac, tictac résonnent, tonnant
C’est aliénant : routine, poutine et recommencement
Je m’apaise les esprits d’un café noir
Ça fait pomper le cœur juste un peu plus fort
Le sentir se débattre, c’est stimulant
Travailler juste un peu moins longtemps
Travailler juste un peu moins longtemps
J’ai le goût de m’exiler dans une vie lointaine
Loin des factures salées et des gens insipides
Stupides comme moi, dont on a rien à crisser
Des caves qui se laissent agresser trop souvent
Par les klaxons criards et hurlants
J’ai pris trop de café, m’a les tuer les fatigants
Dans le trafic juste un peu trop longtemps
Dans le trafic juste un peu trop longtemps
Arrivé à maison, devant un bon souper
Pis toi ma blonde, pis ta journée?
Ah comme moi, la routine
On s’écoute-tu un film avant de se coucher?
Ok
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4. |
Scaphandrier
03:27
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Scaphandrier
(Auteur : Yves Lécuyer; compositeur : Yves Lécuyer)
Le vent se lève, se déchaîne, le ciel est bas
Cent mille voix s’en mêlent, s’enchaînent en moi
Et je coule, je coule et j’écoule le temps
J’inspire, j’expire et je m’inspire lentement
De toi, de moi, des remous, des mots, qui remontent, remontent, oh fuck
Je chavire, sombre doucement
Je chavire, doucement
Le scaphandre est bien enfilé
Les bottes de plomb bien attachées
Ça va bien couler, ça va bien couler
Dans la noirceur des profondeurs, tout est tellement plus calme
Surtout quand la tempête fait rage
Fait rage
Fait rage
Hermétique, j’ai les idées qui orbitent
Ça tourne, je m’accroche à celles les plus fixes
Plus je descends, plus y’a de la pression, c’est moi, pis ma respiration
La noirceur est en train de m’avaler
La bonbonne est en train de se vider
Je chavire, je sombre doucement
J’inspire, j’expire et je m’inspire difficilement
De toi, de moi, des mots, des remous, je remonte, remonte, oh fuck
Je sombre doucement
Doucement
Dans la noirceur des profondeurs, tout est tellement plus calme
Surtout quand la tempête fait rage
Fait rage
Fait rage
J'ai pas besoin de tes larmes pour faire pitié
J’ai pas besoin de tes rêves pour m’épanouir
Pas besoin de tes injures, j’ai déjà la vague à l’âme
J’ai pas besoin que ça houle, j’ai pas besoin que ça houle
Mais j’ai besoin de ton corps contre tout le mien
Mais j’ai besoin de tes mots pour pas perdre les miens
J’ai besoin de gestes, je raisonne pas sur des abstractions
J’ai besoin que tu te calmes
J’ai juste besoin que tu te calmes
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